OBJECTIF. Gagner la guerre des talents
Successeur d'IBM en 2000 comme partenaire technique et informatique des JO, la société française Atos est le seul et unique Top sponsor français de ceux-ci. L'entreprise est partenaire du mouvement olympique mondial jusqu'en 2016. «Il y a une guerre entre les sociétés pour décrocher les talents, et le partenariat olympique est un élément qualitatif important qui nous permet de nous différencier», explique Patrick Adiba, patron d'Atos pour la péninsule ibérique et responsable du programme olympique. L'an passé, Atos a recruté plus de 7 000 personnes dans le monde, dont près de 2 000 en France.
MOYENS. Utiliser les JO comme un laboratoire-vitrine
Atos est l'intégrateur technique des JO, le chef d'orchestre de tous les systèmes informatiques et de communication. Le label JO est un formidable attrait pour les jeunes. «Pour chacun des Jeux, le travail en amont dure quatre ans et mobilise jusqu'à 5 000 personnes, explique Patrick Adiba. Les JO sont un fantastique laboratoire car nous utilisons toutes les techniques possibles et, en plus, nous démontons tout une fois l'événement fini.» Comme pour son concurrent IBM à Roland-Garros, Atos profite de son partenariat olympique pour démontrer son savoir-faire technique auprès de clients et prospects. «On applique des solutions pouvant être appliquées dans tous les métiers et les secteurs, ajoute Patrick Adiba. Nos démonstrations permettent de réduire le délais de prospection.»
RESULTATS. Une attractivité spontanée en progression
Etudiants, mais aussi universitaires et professeurs «connaissent mieux Atos aujourd'hui grâce à cette visibilité», souligne Patrick Adiba qui, pour chaque événement, fait participer jusqu'à une centaine de stagiaires à ses opérations olympiques. «Sur ma région, l'Espagne et le Portugal, j'ai nettement remarqué l'intérêt spontané des étudiants pour Atos. Ils s'adressent à nous grâce aux JO, confie-t-il. Nous intéressons aussi des profils plus qualitatifs et internationaux.»