OBJECTIF. Moderniser son image.
Après s'être construit la notoriété d'une grande banque grâce au cyclisme et au football, la Caisse d'épargne, dont l'histoire remonte à près d'un siècle, est à la recherche d'une image moderne et dynamique. L'établissement financier du groupe BPCE a changé sa stratégie de communication dans le sport il y un an et demi en abandonnant les deux disciplines et se concentrant sur le ski et la course à pied... deux disciplines olympiques.
MOYENS. Sponsoriser les sports olympiques.
L'accord de la BPCE avec le comité olympique et sportif français (CNOSF) lui a offert un support d'expression idéal en devenant partenaire des équipes de France olympiques d'hiver et d'été. «Acteur de référence du monde de la glisse, nous voulons devenir la banque des sports olympiques, explique Cédric Mignon, directeur communication image sponsoring de la Caisse d'épargne. Le sport nous permet de répondre à nos objectifs de modernité, innovation, proximité et B to B.» La Caisse d'épargne a noué des partenariats avec plusieurs événements sportifs, comme les championnats de France d'athlétisme ou de natation, et a construit un team de sportifs, dix-sept au total. «Chaque région a choisi son sportif local, et le sprinter Christophe Lemaitre en est le capitaine», révèle Cédric Mignon.
RESULTATS. Des retombées vérifiées en région.
Des études de notoriété, d'image et d'association avec les sportifs olympiques sont dans les tuyaux pour septembre, après les JO. Outre les retombées en presse, la Caisse d'épargne suivra aussi de près le nombre de supporters qui se déclareront sur la page Facebook du Team. «Nous espérons 100 000 fans, confie Cédric Mignon. Mais c'est en région que nous allons vérifier de plus près les retombées.» Le siège parisien suivra de près les retombées régionales et le retour des patrons de sponsoring locaux. Une synthèse sera réalisée par l'agence Mille & Une Vagues. Le bilan permettra d'ajuster le tir pour les campagnes olympiques suivantes.