Technologie
Le président américain Joe Biden a allongé jeudi 3 juin par décret la liste noire héritée de l'administration Trump, faisant passer le nombre de société chinoises interdites d'investissements américains à 59, contre 31 auparavant.

Le président américain Joe Biden a allongé jeudi 3 juin par décret la liste noire des entreprises chinoises qui ne peuvent pas bénéficier d'investissements américains en raison de liens présumés avec l'armée chinoise, une liste qui avait été mise en place sous l'administration Trump.

«Ce décret autorise les États-Unis à interdire - de manière ciblée et circonscrite - les investissements américains dans des entreprises chinoises qui portent atteinte à la sécurité ou aux valeurs démocratiques des États-Unis et de nos alliés», précise la Maison Blanche dans un communiqué.

Surveillance chinoise

La liste comporte désormais 59 entreprises, au lieu de 31 auparavant, considérées comme approvisionnant ou soutenant le complexe militaire et de sécurité chinois.

Washington précise avoir «également élargi la portée de cette urgence nationale en constatant que l'utilisation des technologies de surveillance chinoise en dehors de Chine, ainsi que leur développement ou leur utilisation pour faciliter la répression ou les violations graves des droits humains, constituent des menaces inhabituelles et extraordinaires».

Cette liste inclut de grands groupes de la construction, des télécoms ou des technologies, comme le fabricant de téléphones Huawei, le géant pétrolier CNOOC, China Railway Construction, China Mobile, China Telecom ou encore la société de vidéosurveillance Hikvision.

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