Le gouvernement américain a déclaré samedi 5 juin qu'il cesserait d'obtenir secrètement les échanges téléphoniques et électroniques des journalistes d'investigation politique, notamment lors de fuites politiques, mettant un terme à une pratique souvent critiquée comme portant atteinte à la liberté de la presse.
Le département de la Justice a assuré que « pour changer sa pratique de longue date, il ne cherchera plus (...) à obtenir les sources d'information des journalistes ». « Citer à comparaître des journalistes dans le cadre d'enquêtes sur des fuites politiques n'est pas conforme à l'orientation politique du président », a abondé la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.
Des révélations du New York Times
Le New York Times a révélé cette semaine que le département de la Justice, sous les administrations Trump et Biden, menait une bataille juridique en catimini pour se procurer les emails de quatre des reporters du quotidien américain afin d'identifier leurs sources.
Parmi d'autres médias, le CNN a signalé le mois dernier que l'administration Trump avait, en cachette, cherché et obtenu les enregistrements téléphoniques et de courriers électroniques de l'un de ses correspondants.
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