Objets connectés
Smart 39. Cette semaine, Alexis Thobellem dégaine Yardarm, une arme connectée qui permettrait d'éviter les bavures policières.

Bientôt 40 numéros de cette chronique et, si l'on s'y penche de près, on remarque que l'on a abordé le sujet des objets connectés sous de nombreux angles sauf un: en quoi ces objets intelligents peuvent-ils épauler les employés des services publics? En l'espèce, aujourd'hui, nous avons découvert Yardarm, grâce au très bon ObjetConnecte.net.

 

De quoi s'agit-il? Yardarm est un capteur qui se place dans les armes à feu des représentants des forces de l'ordre. Le but est assez clair: connaître, en temps réel, où et quand une arme a été sortie de son étui, armée et, le cas échéant, si elle a tiré une balle.

 

Si un policier ouvre le feu, un bref rapport balistique, contenant les coordonnées de l'orientation de l'arme et de la trajectoire de la balle, est immédiatement transmis à un service idoine et analysé séance tenante.

 

Actuellement en test en Californie et au Texas, on voit tout l'intérêt que la collectivité pourrait retirer de cette initiative: une chute importante de la perception d'immunité des forces de l'ordre en cas de bavure, des preuves concrètes en cas de débat sur la légitimité d'un tir, un meilleur encadrement du rapport à l'arme à feu chez les policiers... Nombreux sont les avantages de ce projet ayant déjà levé plus d'un million d'euros.

 

Hélas, aucun signe, actuellement, n'a été donné en faveur de l'adoption d'une telle technologie en France.

 

La vidéo ci-dessous explique précisément le dispositif, avec une voix de fin du monde, comme d'habitude!

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