L'opération «J'aime ma boîte » fête son dixième anniversaire le 17 octobre et cherche à essaimer en Europe. Cela va commencer cette année avec la participation de la Lituanie, un petit pays qui assure la présidence de l'Union européenne jusqu'à la fin de l'année. Une sorte de coup d'essai. «L'an prochain, cela prendra une autre dimension, avec l'opération “I love my company” à Bruxelles ou à Strasbourg et la participation d'une quinzaine de pays en Europe», prédit Henri Malosse, le président du Comité économique et social européen, à Bruxelles. Il rêve pour «J'aime ma boîte» d'un destin à l'international identique à celui de la Fête de la musique. «Cette idée est excellente car elle réunit tout le monde de l'entreprise: patrons, clients et salariés, s'enthousiasme-t-il. L'Europe manque justement d'énergie et de cohésion. L'“European companie's day” ne sera pas simplement une affaire de communication, nous allons organiser des jumelages entre sociétés européennes, des échanges par Skype, etc.»
L'intérêt du travail
En France, dix ans après la création de cet événement, les salariés aiment toujours leur boîte, en tout cas 73% d'entre eux, si l'on en croit l'enquête annuelle réalisée par Opinion Way. Soit six points de plus qu'en 2012 et neuf de plus qu'en 2011. Parions que ce sera encore plus en 2013… Un attachement lié d'abord à l'intérêt du travail (49%), puis aux relations avec les collègues (39%). Pas de données précises en revanche sur le nombre de salariés prêts à arborer, sans craindre le ridicule, le T-shirt «J'aime ma boîte» le jour J. La participation serait plus forte en province et dans les PME, selon le mouvement Ethic (Entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance), organisateur de l'opération.
