Les 15 et 16 septembre se tenaient les Journées du patrimoine: l'occasion de visiter l'Elysée, Matignon ou encore la start-up My little Paris. En effet, une trentaine de jeunes entreprises innovantes ont eu l'idée de surfer sur l'événement, en ouvrant leurs portes au public. Et cela s'est traduit par un franc succès: près de 1 000 personnes se sont pressées dans les différentes sociétés.
A l'origine de l'initiative, Marc-Arthur Gauthey, cofondateur de Cup of teach, un site spécialisé dans la formation. «Nous voulions revaloriser l'entrepreneuriat, prouver que la jeunesse, le dynamisme et les sociétés innovantes faisaient partie du patrimoine, détaille Marc-Arthur Gauthey. Sensibiliser tout le monde au fait qu'il faut sauvegarder ce patrimoine-là, qui créera les emplois et la croissance de demain. Parmi nos entreprises, il y a peut-être un nouveau Facebook.»
Les Journées du patrimoine des start-up ont démarré dès le vendredi 14 septembre, et se sont poursuivies le samedi 15 septembre, sous la forme d'ateliers: «Les dirigeants ou les équipes ont fait un exposé sur un thème précis, comme “Comment buzzer quand on n'a pas d'argent”, ou un développement sur le sujet de l'entrepreneuriat.» Parmi les participants à cet événement, se trouvaient des start-up d'univers très divers: My Little Paris (site de bons plans), Airbnb (immobilier), Blabla Car (covoiturage), Living social (achats groupés), Leetchi (collecte d'argent en ligne)...
«On a un peu “hacké” les Journées du patrimoine, admet Marc-Arthur Gauthey, mais c'est pour la bonne cause: pour monter une entreprise, il faut du courage, de l'énergie et cela contribue à la croissance économique. Ainsi, rien que dans les trente entreprises qui se sont associées à l'opération, 400 personnes sont employées. Il devrait y avoir davantage de bienveillance pour les créateurs de sociétés. Plus de structures de types couveuses pour favoriser leur développement.»
Cette opération portes ouvertes avait aussi pour but de transmettre le virus de l'entrepreneuriat. «J'espère que cela va générer des vocations», conclut le patron de Cup of teach.
