Tester son marché
« Il y a encore trop de professionnels qui se lancent tête baissée, sans avoir réalisé d’étude de marché ni de business-plan » déplore Claire Romanet du cabinet Elaée. Pour réussir et se distinguer de la concurrence, il est impératif de définir son offre, de faire un état des lieux, de savoir qui seront ses clients, de réfléchir à ses tarifs et d’évaluer avec précision les besoins de financements du projet. « L’idéal est de rencontrer d’autres patrons d’agences et de les sonder sur leur activité » poursuit-elle. Ce travail, à réaliser dès la phase de réflexion du projet, est long et fastidieux mais il permet de mieux cerner les besoins et donc de mieux se positionner. Il peut également éviter d’aller dans le mur.
Trouver le bon positionnement
Trouver le bon créneau, celui qui marche, qui n’existe pas encore ? Seules l’expérience ou l’observation du terrain peuvent le permettre. « Il faut apporter une valeur ajoutée ou se positionner sur un marché de niche. C’est le meilleur moyen de se différencier » conseille Claire Romanet. La communication culturelle, le marketing ethnique, la communication responsable, la web intelligence font partie des créneaux les plus porteurs actuellement.
Se lancer
Une fois le projet conçu, il faut le financer. Or pour convaincre les banques, mieux vaut avoir quelques économies pour amorcer la pompe. Un apport de 30 % est un minimum aujourd’hui. Il ne faut pas hésiter à solliciter des aides, et notamment un PCE (prêt à la création d’entreprise) accordé par les banques ou encore demander un prêt d’honneur aux organismes spécialisés comme France Initiative ou Réseau Entreprendre. Des agences comme D&D communication ou 146 & Cie se sont financées ainsi.
