Édito

Une compétition féroce, des prédateurs voraces et des péripéties à gogo… Diriger une agence de com en 2019, c’est un peu comme être embarqué dans un film de Steven Spielberg, et se transformer en aventurier de la marge perdue ! Ces Indiana Jones version 2018/2019, sont en quête de profitabilité. Selon notre étude annuelle des agences (qui porte sur les chiffres 2018 et réalisée par Altares), le résultat net cumulé des agences du classement s’est totalement effondré : –79 % en un an.  

Autre tendance marquante dans cette édition : l’extrême concentration du secteur, puisque 50 agences génèrent à elles seules presque 85 % du chiffre d’affaires. Et à l’inverse, les 250 agences affichant moins de 40 millions d’euros de revenus ne pèsent que 15 % du total. Un phénomène qui devrait être encore plus marqué dans le prochain classement l’année prochaine car les fusions et acquisitions se sont multipliées ces derniers mois : Buzzman/Havas, Brandstation/Change, Chaïkana/Babel, All contents/Wat… Et ce n’est pas fini. La consolidation du secteur va se poursuivre. C’est une nécessité pour ces structures afin de disposer de toute la palette d’expertises demandées par les annonceurs. Du côté des médias, même combat ! Une seule solution : grossir pour résister. Ainsi les fusions-acquisitions sont nombreuses du côté des groupes audiovisuels (TF1, M6), de presse (Le Figaro, Infopro digital) ou de production (Banijay…).

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