Plus d'un an après la loi visant à encadrer l'influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs, les pratiques sur les réseaux sociaux continuent de s'améliorer.

Depuis la loi du 9 juin 2023 visant à encadrer l'influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux, les pratiques se sont améliorées, comme le relevait en septembre dernier l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) à l’occasion de la publication des résultats de son observatoire de l’influence responsable : « Le taux de contenus pleinement conformes aux règles de transparence, tous créateurs confondus, est passé de 59% au premier semestre 2023 (avant la loi) à 71% au deuxième semestre. » Le sujet problématique le plus récurrent reste celui de l’absence d’identification des collaborations commerciales.

En parallèle, la répression des fraudes (DGCCRF), qui dispose depuis 2023 d’une brigade de l’influence commerciale composée d’une quinzaine d’agents, a renforcé les contrôles, ce qui a abouti en deux ans, pour les pratiques les plus graves, à 81 injonctions de mise en conformité ainsi que 35 suites pénales, et à des premières amendes. La peur du gendarme semble donc avoir produit ses premiers effets.

Cette maturité des créateurs de contenus se retrouve aussi dans le choix du lauréat désigné par la rédaction comme le créateur de contenus de l’année : Inoxtag. Un des premiers à alerter sur l’importance de la déconnexion pour les jeunes. Il y a aussi une certaine gravité dans le dispositif remportant cette année le Grand Prix Stratégies de l’influence. C’est Buzzman et NYX Professional Makeup (groupe l’Oréal) qui sont distingués pour un dispositif percutant, portant avec Bilal Hassani le sujet du droit à la différence.

Lire aussi :