Édito

386 postes menacés dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi chez Ebra (Les Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Est républicain...), 35 licenciements sur 157 salariés à L'Humanité, 132 postes - dont 18 de journalistes - détruits à Sud-Ouest, une quarantaine de suppressions de postes envisagées sur 180 salariés à L’Express... Dans la presse, l’été a été meurtrier et la fonte des effectifs, effrayante. Le secteur est confronté à une mue violente. Difficile aujourd’hui de nier l‘évidence : la presse papier est à un tournant historique. Problème : à part quelques géants comme Le Monde ou Le Figaro, beaucoup de groupes n’ont pas trouvé le nouveau graal numérique, un relais de croissance suffisant, qui compense l’effondrement du papier. Et dans le même temps, des trublions tentent de bousculer l’ordre établi avec de nouvelles méthodes : de CMI à Reworld...

Du côté des agences de communication, le secteur est aussi en pleine turbulence : les compétitions se durcissent et les marges sont en baisse. Conséquences ? Les agences unissent leurs forces pour traverser cette mauvaise passe et les acquisitions pourraient se multiplier dans les prochaines semaines. Dans une tribune exclusive pour Stratégies, Mercedes Erra, à la fois présidente de l’Association pour les actions de la filière Communication et présidente exécutive d'Havas Worldwide, en appelle à des États Généraux de la communication. Chiche !

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