Edito

En parallèle des incidents survenus au Stade de France, d'autres grands événements ont eu lieu ces derniers jours, que ce soit Roland-Garros, qui renoue avec son public, ou le Festival de Cannes, qui a battu des records d'audience.

Cela aurait dû être la vitrine du savoir-faire français en matière de grands événements, une occasion inespérée de briller devant 300 millions de téléspectateurs à deux ans des Jeux olympiques à Paris… Sur le papier, l’organisation de la finale de la Ligue des Champions entre Liverpool et le Real de Madrid, au Stade de France à Saint-Denis, samedi 28 mai, avait de l’allure. Quel gâchis ! La soirée a pris une tournure catastrophique : grève sur le RER B, chaos aux abords du stade, usage de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, agressions commises par des bandes… Et un match qui démarre avec plus d’une demi-heure de retard. Seul point positif, finalement : il n’y a pas eu de drame.

Deux stades, deux ambiances : pendant ce temps-là à Marseille, samedi après-midi, la grande finale de la Champions Cup de rugby entre La Rochelle et le Leinster (Irlande) a réuni 60 000 spectateurs, sans incident. Pendant ce temps-là, à la Porte d’Auteuil, Roland-Garros renoue avec la grande époque (avant le covid et les jauges) et pourrait réunir 600 000 personnes durant la quinzaine, dans un nouvel écrin qui permet des matchs en soirée. Durant ce même week-end, où les grands rendez-vous se sont multipliés, le Festival de Cannes s’est clôturé en beauté et a retrouvé des couleurs en passant sur France TV : d’ailleurs samedi soir, 3,2 millions de téléspectateurs (17,4% de part d’audience) ont préféré France 2 à la finale de foot sur TF1. Un record pour le Festival !

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