Un an après avoir dévoilé sa raison d’être, le Groupe Les Échos-Le Parisien a accru son offre éditoriale sur l’environnement et commencé à réduire son empreinte, malgré un décalage dû au covid.
Objectif
Favoriser l’émergence d’une société plus responsable.
« Dès juin 2019, nous avons décrété la mobilisation générale de l’entreprise », clame Pierre Louette, le PDG du Groupe Les Échos Le Parisien. En janvier 2021, le groupe dévoilait sa raison d’être : « favoriser l’émergence d’une nouvelle société responsable, en informant, en mobilisant et en accompagnant chaque jour les citoyens et les entreprises ». « À l’origine de cet engagement, il y a une rencontre entre une prise de conscience personnelle et la conviction qu’un grand groupe de médias doit s’engager dans la société et inciter son lectorat à agir et pas seulement relater les faits », explique Pierre Louette.
Moyens
Mobiliser ses médias et montrer l’exemple.
Afin de « montrer le chemin », le groupe accroît la couverture des sujets environnementaux dans ses médias : Investir responsable dès 2020, Les Échos Planète depuis janvier 2021 et, depuis février dernier, Le Parisien Ma terre, décliné en bimestriel papier, newsletter hebdomadaire et nouvelle rubrique du site web.
Le groupe a aussi mis l’accent responsable sur ses événements. Début 2020, il acquiert le salon Change Now, qui vise à accélérer la transition durable de l’économie. La régie, quant à elle, propose depuis juin 2020 Initiative contribution, une offre commune avec Le Figaro dédiée aux campagnes responsables et, depuis fin 2021, l’offre de dons solidaires Goodeed.
Après un bilan carbone réalisé en 2019, Les Echos-Le Parisien s’est aussi engagé à « montrer l’exemple » via des actions pour réduire sa propre empreinte. Le groupe a opté pour un fournisseur d’énergie renouvelable pour l’ensemble de ses sites, entamé la décarbonation de sa flotte de véhicules, proposé aux collaborateurs le forfait mobilité durable, ou limité l’impact du numérique (mise en veille de PC, purge automatique des inactifs des newsletters, etc.). En ce qui concerne l’impression et la distribution de ses journaux, émettrices de CO2, de nombreuses actions ont été menées.
Résultats
Hausse de l’audience sur l’environnement, réduction de l’empreinte.
L’offre éditoriale liée à l’environnement a progressé de 35 % sur le site Les Échos en 2021 vs 2020, de 56 % sur Radio Classique et de 45 % dans Investir. L’audience des médias dédiés a connu une embellie : + 25 % pour Les Échos Planète et +15 % pour Investir responsable. La fréquentation de l’édition 2021 du salon Change Now a, elle, atteint 55 000 visiteurs en ligne (du fait du contexte sanitaire) vs 28 000 personnes qui avaient foulé les allées du salon en 2020. Les campagnes publicitaires responsables ont atteint 20 % du CA de la régie. Sur le volet réduction de sa propre empreinte, les indicateurs progressent significativement. En 2021, 52 % de la flotte de véhicules de fonction (hors diffusion) est composée de véhicules électriques ou hybrides (+326 % vs 2019) ; le niveau d’émissions de CO2 de la flotte a ainsi baissé de 20 % en deux ans. Quant à la consommation électrique du siège, elle a été réduite de 9,5 % entre 2019 et 2020. Une tendance que le nouveau bilan carbone devrait confirmer.
