Lors du 25ème festival de la fiction de la Rochelle, où l'inquiétude sur les conséquences de l'IA sur les métiers audiovisuels était palpable, un double accord entre les organisations de producteurs et de réalisateurs audiovisuels de fiction a été conclu, « mettant fin à 27 ans de vide juridique et fixant un cadre minimum pour les rémunérations des réalisatrices et réalisateurs ». Face à un double rôle « d’exécution de la conception artistique », comprenant la direction des équipes de tournage dans un lien de dépendance envers la société de production, qui relève d’une « rémunération salariale » et « le statut de co-auteur, qui relève du droit d’auteur », il a été décidé un salaire minimum journalier, hebdomadaire et mensuel, complété par la rémunération en droit d’auteur ».

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