Tribune
Après la période de pandémie que nous venons de traverser, voici venu le temps des transitions, qu'elles soient sanitaire, économique, écologique ou sociale. Et pour accompagner ce mouvement, les marques auront un rôle à jouer en leur donnant du sens auprès des consommateurs.

L’énergie de la rentrée est toujours présente et c’est déjà le moment de penser aux enjeux de l’année prochaine. Mais déjà une évidence télescope tous nos agendas : 2022 sera l’année de la relance par la transition. Transition sanitaire, économique,  écologique, sociale, numérique et qui plus est cette année, transition électorale : nous allons passer de l’incertitude d’une pandémie à la nécessaire transition d’une organisation, que dis-je des organisations à tous les niveaux.

Mais l’homme est un animal grégaire qui se doit d’avoir des repères à la fois pour se raccrocher quand tout va trop vite mais aussi pour mesurer ensuite les progrès qu’il aura accomplis. Notre rôle de communicant sera celui de donner du sens et de rendre accessible tous les sujets liés aux transitions qui se révèlent à nous en tentant de les réunir pour en extraire un des sens.

Et dans ce maelstrom de transition, nous sommes convaincus que les entreprises ont un rôle fondamental à jouer. En effet, c’est l’organisation sociale et sociétale la plus résiliente actuellement. Le 13 septembre, le gouvernement a lancé un plan de relance pour la transition vers l’économie circulaire. Et la relance est bien plus forte que l’on pouvait le supposer et cela est dû à l’envie des gens de vivre, de consommer, de retrouver une vie culturelle et active enrichissante.

Rôle primordial des marques

Les Français pensent que les marques ont un rôle primordial à jouer dans l’objectif du mieux consommer. On est plus à l’écoute des actions durables menées par nos marques préférées. On ne compte plus les publicités présentant de nouveaux produits portant la transition responsable, comme les pub Dim Family et génération Green, la réparation de vêtement chez Faguo, ou encore les Charity Bougies de Ny, PepsiCo qui lance sa stratégie Pep+, le magasin Le Printemps qui affiche dans ses vitrines depuis septembre le slogan «Unis vers le beau responsable».

Un consommateur qui perçoit l’engagement sociétal d’une marque à une intention d’achat 2,4 fois supérieure à celui qui ne le perçoit pas. Il en est de même dans le corporate, avec CNP Assurances, qui vient de s’engager avec le Finance for Biodiversity Pledge, ou Schneider Electric avec l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

Au congrès de l’Udecam début septembre, on parlait de relance ; je pense préférable de parler d’accélération. Car il s’agit bien d’une accélération qui est face à nous, celle du changement climatique, de la déstructuration sociale, de la consommation débridée, de la responsabilité collective, des engagements d’investissements sur du long terme, celle d’un monde qui a plus changé en 16 mois de pandémie qu’en six ans. Le président France de Facebook parle d’une accélération basée sur de l’innovation technologique adoptée par les ménages et adaptée par les entreprises dans leurs process.

La relance est acquise et nous sommes bien dans l’accélération des transitions. On connait tous cette phrase de Simon Sinek : «Les consommateurs n’achètent pas ce que l’entreprise fait, ni comment elle le fait, ils achètent la raison pour laquelle elle le fait». C’est pourquoi, relance, accélération et transition, en 2022, amèneront les marques à revisiter leur raison d’être pour devenir des marques positives, car notre vie à tous doit être menée avec du sens, c’est ce qui compte au final.

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