Le PDG du groupe LVMH, Bernard Arnault, a dénoncé vendredi 9 juillet l'«acte de vandalisme» mené par l'association altermondialiste Attac sur les vitrines de la Samaritaine à Paris et rejeté les accusations d'«optimisation fiscale», via un entretien accordé à La Voix du Nord. Samedi 3 juillet, des activistes d'Attac avaient peint en noir les vitrines du grand magasin du géant du luxe, qui venait de rouvrir ses portes au cœur de la capitale, pour dénoncer «l'enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise sanitaire». Lors de leur action, les militants avaient également collé sur une vitrine du magasin une affiche intitulée «Bernard Arnault, PDG de LVMH, +62 milliards d'euros pendant la crise». LVMH n'avait pas souhaité faire de commentaire, précisant juste «envisager de porter plainte».