L’annonce le 25 juin du sponsoring de TotalEnergies en vue de la Coupe du monde de rugby 2023, prévue en France, fait des vagues. Trois jours plus tard, Greenpeace s’en prend frontalement à l’entreprise rebaptisée depuis peu TotalEnergies, évoquant «une aberration à l’heure de l’urgence climatique». Pour appuyer son propos, l’ONG rappelle qu’«en 2020, les fossiles représentaient encore 90% du mix énergétique de Total» et que «cette même année, la major a produit 447 unités de fossiles pour une unité d'énergie renouvelable». Greenpeace pointe également la responsabilité de France 2023 dans son communiqué. Rappelons que Total avait renoncé à devenir sponsor des JO de Paris 2024 au cours de l’été 2019, en raison d’une image jugée trop polluante par la maire de Paris Anne Hidalgo.