La réglementation concernant la communication sur l'impact sanitaire de certaines denrées alimentaires n'est pas toujours respectée, alerte la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), au terme d'une étude menée en 2019 ayant révélé de nombreux abus. Soucieuse du respect par les professionnels de la réglementation européenne relative aux allégations de santé, la DGCCRF a relevé un taux d'anomalie moyen de 44% lors du contrôle de «plus de 300 établissements». Les écarts sont significatifs entre les établissements physiques (commerces, sites de production...), qui affichent un taux d'anomalie de 38%, et les établissements vendant leurs produits en ligne, dont le taux monte à 69%. Les anomalies les plus courantes sont la présence «d'allégations thérapeutiques», «d'allégations de santé non autorisées» ou «non inscrites sur les listes positives des allégations autorisées», ainsi que l'utilisation d'allégations générales comme «superfruit» ou «détox». Les anomalies constatées ont donné lieu à 60 avertissements, 71 injonctions et 17 procès-verbaux.