Après Roland-Garros ou encore l’Euro de football, les Jeux olympiques sont la dernière victime en date du Covid-19. Face à la pandémie de coronavirus, le Japon a dû se résoudre mardi 24 mars à demander un report d'un an des Jeux olympiques d'été de Tokyo 2020, ce que le Comité international olympique (CIO) a accepté. Il faut néanmoins qu'il soit encore officiellement approuvé par ce dernier.
Ce sera une première pour des JO de l'ère moderne en temps de paix. Auparavant seuls les deux conflits mondiaux du XXe siècle avaient entraîné le report technique puis l'annulation de la grand-messe mondiale du sport.
Réunion décisive
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a pris la parole et fait cette déclaration à l’issue d’une conférence téléphonique annoncée comme décisive qui se tenait mardi 24 mars avec le président du CIO, Thomas Bach.
C’est un coup dur pour la ville de Tokyo et le Japon, qui se préparaient minutieusement depuis de longs mois à accueillir le plus grand événement sportif de la planète, programmé du 24 juillet au 9 août et suivi des Jeux paralympiques du 25 août au 6 septembre.
France Télévisions pénalisé
Les autorités japonaises et le CIO ont été longtemps réticents à envisager officiellement de modifier le calendrier des JO. Mais les deux parties, en dépit des intérêts économiques (droits TV, sponsoring, billetterie…), ont fini par se rendre à l’évidence devant la pression croissante d’athlètes puis de fédérations sportives nationales et internationales.
Pour France Télévisions, détenteur des droits de diffusion en France et qui avait publié ses offres commerciales en janvier, le manque à gagner reste encore à estimer. Mais les pertes en termes de revenus publicitaires devraient se chiffrer à hauteur de plusieurs millions d’euros.
