Le groupe Bic, numéro un mondial des briquets de marque, a menacé le 16 novembre dans Le Figaro de «réexaminer» des investissements prévus sur son site de Redon (Ille-et-Vilaine) si l'Union européenne ne luttait pas davantage contre les importations de briquets chinois. Bic souhaite obtenir le renouvellement d'une taxe antidumping sur les briquets premiers prix, actuellement examinée par la Commission européenne. Bruno Bich, héritier du fondateur du groupe et président du conseil d'administration, prévient que l'investissement envisagé à Redon, où Bic fabrique la moitié des briquets qu'il vend dans le monde, «sera maintenu si la taxe est renouvelée, sinon, nous devrons réexaminer nos choix. Il est aussi simple d'agrandir nos usines nord et sud-américaines».

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