Organiser un escape game à bord d’un Paris-Lyon, c’est le défi que s’est fixé Trenitalia. La compagnie ferroviaire transalpine entend accroître sa notoriété à coup de com originale face à un opérateur historique prédominant.

Résoudre des énigmes et trouver une œuvre d’art volée à bord d’un train Paris-Lyon… Ce n’est pas un ouvrage non publié d’Agatha Christie mais le nouvel escape game organisé par Trenitalia. La compagnie ferroviaire italienne, en France depuis 2021, a renouvelé son partenariat avec la société Prizoners pour imaginer ce « jeu d’évasion », après une première édition l’année dernière, qui permet à la marque de travailler sa notoriété d'une façon plutôt originale. Pour cette deuxième édition, Trenitalia a fait gagner six places grâce à un jeu concours organisé sur son compte Instagram, pour un total de douze participants.

L’immersion commence sur le quai, quand un agent de l’agence de renseignement Arte, créée pour l'occasion, accueille les participants avec des lettres contenant des couvertures d’agents secrets. À bord du Frecciarossa, les néoagents ont une mission : retrouver une œuvre d’art dérobée et les auteurs du vol en moins de deux heures dans un train en mouvement. Pour l’occasion, deux voitures ont été mobilisées avec des acteurs et des figurants pour rendre l’aventure plus réaliste. Pour résoudre les énigmes permettant de récupérer des indices pour l’enquête, les participants profitent du cadre de la classe Executive : une voiture de seulement dix sièges haut de gamme en cuir, inclinables et pivotables, avec accès à une salle de réunion.

Avec cet événement, la marque veut mettre en avant le confort de ses trains. « Trenitalia propose un modèle de train différent de ceux qui existent en France. Au niveau du confort, l’idée est vraiment de pouvoir proposer un niveau de service supérieur, entame Fabrice Toledano, directeur marketing de Trenitalia France. Ce qui est important dans l’escape game, c’est de faire découvrir de nouveaux espaces et les différences que nous proposons mais c’est surtout l’occasion pour nous de communiquer de manière originale. »

Changer les habitudes

Avec un opérateur historique régnant sur le territoire, la marque à la flèche rouge n’espère pas rivaliser face à la notoriété prédominante de la SNCF et de sa puissance de communication, mais entend mettre son offre en avant en communiquant autrement. « La notoriété ne suffit pas face aux habitudes d’achat liées à la SNCF. Il y a un changement d’habitude à opérer et notre but, pour l’instant, est de faire tester notre produit : essayez et vous saurez quels choix vous avez ! C’est aussi pour cela que nous nous appuyons sur une communication originale, des services et un rapport qualité-prix compétitif. »

Cette année, la compagnie ferroviaire transalpine espère multiplier sa notoriété par deux dans les villes ciblées, Paris et Lyon. Et si elle propose actuellement cinq allers-retours entre ces deux villes, six pendant les Jeux de Paris 2024, elle compte bien retrouver d’ici la fin de l’année sa ligne historique Paris-Milan, coupée par un éboulement.

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