Dire que les résultats semestriels de Publicis étaient attendus relève de l’euphémisme. Après un exercice 2018 globalement stable mais surtout un premier trimestre 2019 marqué par un repli de l’activité, le groupe français devait renouer avec une dynamique positive. C’est dans ce contexte que Publicis a publié jeudi 18 juillet un chiffre d’affaires au deuxième trimestre de l’ordre de 2,23 milliards d’euros, stable sur un an (+0,1% de croissance organique). Sur les six premiers mois de l’année, le revenu est en hausse de +1,7% à données publiées mais a reculé de -0,7% à périmètre et taux de change constants, à hauteur de 4,35 milliards d’euros. Après un recul au premier trimestre (-1,6%), la stabilité est revenue entre avril et juin. «Comme prévu, nous avons enregistré une amélioration séquentielle au deuxième trimestre par rapport au premier, avec une croissance organique qui revient en territoire positif», souligne dans un communiqué Arthur Sadoun, président du directoire. Cette croissance repose en grande partie sur le new business enregistré au quatrième trimestre 2018 et la croissance à deux chiffres des «Strategic Game Changers» (+24% au premier semestre). Du point de vue géographique, la France et le Royaume-Uni restent les bons élèves, avec un revenu net respectivement en hausse de +4,8% et +3,1% au premier semestre, tandis que l’Amérique du Nord -où Publicis réalise près de la moitié de son activité- continue de pénaliser le groupe. Il table désormais sur un revenu stable pour l’ensemble de l’exercice 2019.