Ipsos a finalisé l'acquisition de quatre divisions de services d'études de l'institut allemand GfK pour 105 millions d'euros, a annoncé mercredi 10 octobre le groupe français d'études et de sondages dans un communiqué.
Didier Truchot, son PDG, avait annoncé fin juillet avoir conclu un accord avec Peter Feld, le directeur général de GfK, pour acheter ses «quatre divisions globales de solutions d'études personnalisées», c'est-à-dire les départements d'Expérience client, Innovation, Santé et Affaires publiques. Le communiqué précisait alors que cette transaction était «de la plus haute importance pour Ipsos», précisant qu'elle devait permettre au groupe «élargi et renforcé» d'accélérer sa croissance et d'améliorer ses marges à moyen terme.
«La cession de notre activité de solutions d'études ad hoc est une étape importante dans la transformation de GfK», avait déclaré pour sa part Peter Feld en juillet. Dans le communiqué diffusé mercredi, Didier Truchot affirme que «grâce à cette transaction, environ 1 000 managers expérimentés et des professionnels engagés rejoignent Ipsos» dans 25 pays.
Les résultats d'Ipsos en recul
Cette acquisition, qui a obtenu le feu vert des autorités de la concurrence mi-septembre, doit «faire d'Ipsos une marque synonyme d'excellence en fournissant aux entreprises et aux institutions une meilleure compréhension de la société, des marchés et des individus», ajoute-t-il. Les quatre divisions globales de GfK Custom Research seront consolidées dans les comptes à partir du 1er octobre, précise Ipsos.
Au premier semestre 2018, l'institut de sondages a vu son chiffre d'affaires reculer de 5,7% à 786 millions d'euros, une baisse mise sur le compte d'importants effets de change, sa croissance organique augmentant de 1,5% sur la période. D'après Ipsos, «le chiffre d'affaires de l'année 2018 des activités acquises est estimé à plus de 200 millions d'euros, avec la zone Europe représentant environ 55% du chiffre d'affaires, les Amériques 39% et l'Asie-Pacifique 6%».
À lire:
- Ipsos, CSA, Kantar... Les instituts d'étude face à la data