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Après 18 ans à l'agence, le départ de Benoît Viala, directeur général en charge du pôle influence d'Havas Paris pour un cabinet de conseil aux dirigeants est symptomatique de la nouvelle concurrence à laquelle doivent faire face les agences de communication.

Selon nos informations, Benoît Viala, 42 ans, directeur général d’Havas Paris en charge du pôle influence va quitter l’agence de communication cet été pour rejoindre un cabinet indépendant de conseil aux dirigeants dont le nom est encore tenu confidentiel. Son départ est tout à fait emblématique de la concurrence à laquelle doivent faire face désormais les agences de communication corporate face aux cabinets de consulting qui ont le vent en poupe dans l’accompagnement des directions d’entreprise notamment sur la transformation digitale. « La valeur de nos métiers de l’influence se déplacent. Elle n’est plus tant dans le fait d’avoir un réseau et de rendre les clients visibles que la capacité à être associé beaucoup plus en amont et avoir une approche coordonnée et intégrée au service du business», indiquait-il sans détour en mars dernier dans un dossier de Stratégies sur l’évolution des RP et de la communication.

18 ans chez Havas

Le communicant a fait toute sa carrière chez Havas, arrivé il y a 18 ans chez EuroRSCG comme consultant.En 2009, il succède à Bernard Sananès comme Dga du pôle influence. En novembre 2012, il est promu directeur général et fait partie du nouveau comité executif de l’agence (rebaptisée Havas Paris) mis en place par Agathe Bousquet promue Pdg, et devient également directeur général EMEA du réseau Havas PR. A la tête du pôle influence, le profil de Benoit Viala a notamment pour objectif de faire oublier et de faire évoluer les méthodes de la maison après les désastreux dossiers DSK et Cahuzac gérés par Stéphane Fouks et d'anciens consultants du pôle. Aujourd'hui le pôle influence compte 90 collaborateurs et 15 associés et est structuré autour de  trois activités: PR Corporate (dirigé par Michel Bettan, ancien chef de cabinet de Xavier Bertran), PR Finance (Stéphanie Elbaz) et PR Grand public (Christophe Pelletier). Il pourrait ne pas être remplacé et laisser place à une direction collégiale.

 

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