- Assaël Adary, président d’Occurrence
Notre enjeu est de conserver au-delà du lien, la relation, la proximité avec nos clients mais aussi avec tout notre écosystème, les agences partenaires, les associations professionnelles, les écoles dans lesquelles nous enseignons. Nous avons donc tout de suite créé une sorte de pyramide de Maslow de la relation telle que nous la percevons.
Le premier niveau, essentiel et évidemment naturel, c’est prendre des nouvelles de nos interlocuteurs. Il nous paraît primordial d’écouter et comprendre l’autre dans sa dimension pro (parfois nos interlocuteurs sont au chômage partiel) et perso pour traverser ensemble cette épreuve.
Le second niveau c’est garder le lien professionnel et intellectuel en continuant d’alimenter notre réseau de données, d’idées, de convictions. Finalement on n’a jamais autant besoin d’analyse et de data que lorsque l’on se trouve dans le brouillard total. Ainsi, au-delà des échanges one-to-one avec nos clients, nous lancerons très prochainement le site Covinials.com qui rassemblera des contenus, produits par nous ou par d’autres, pour instruire, documenter la période que nous vivons et en sortir plus forts, tous ensemble. »
- Natacha Favry, fondatrice de l'AgenceRP
- Julien Casiro, président de Braaxe
L’agence poursuit donc, malgré un contexte de premier abord contraignant, à cultiver le lien.
Nous rencontrons deux cas de figure chez Braaxe. Soit la marque souhaite poursuivre sa communication.
Soit l’annonceur ne souhaite pas ou ne peut plus communiquer. Il nous revient alors, en tant qu’agence partenaire, de lui proposer de profiter de cette période pour échanger, réfléchir, prendre de la hauteur sur sa marque et ses enjeux. Il s’agit de travailler sur la fondation d’une marque, ses valeurs, son sens pour prendre la parole différemment “le jour d’après” mais également de profiter du temps disponible pour proposer du conseil stratégique, du benchmark, des études qui pourront éclairer sur ce dont le futur serait fait en temps voulu. Ce temps peut être aussi mis à profit pour effectuer des formations sur-mesure à distance et donc de transmettre du savoir et de se nourrir mutuellement.»i cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant” disait Talleyrand.
En cette période de confinement, la relation avec nos clients prend une forme originale, plus décomplexée. On partage une part de notre intimité, quand apparaît en arrière-plan, sans faste, une partie de nos chez-nous. Une occasion à saisir pour dépasser les codes et gagner en qualité d’échange et d’écoute. La hiérarchie s’efface, chacun acceptant la situation de manière égale et affichant sa volonté de poursuivre à opérer, quitte à perdre un peu de sa superbe : bébé qui crie, chat qui miaule, décoration douteuse, se laisser aller à penser à la paire de charentaises sous l’écran. Le dialogue n’en est que plus chaleureux.
L’agence poursuit donc, malgré un contexte de premier abord contraignant, à cultiver le lien.
Nous rencontrons deux cas de figure chez Braaxe :
· la marque souhaite poursuivre sa communication :
Il est alors évidemment de notre responsabilité d’accompagner, de conseiller l’annonceur, de jouer pleinement notre rôle de partenaire, en nous adaptant aux besoins, au budget et à l’urgence.
La communication ne doit pas exister uniquement quand tout va bien ; au contraire, son rôle devient majeur en période de crise et de stress pour tous.
· L’annonceur ne souhaite pas ou ne peut plus communiquer.
Il nous revient alors, en tant qu’agence partenaire, de lui proposer de profiter de cette période pour échanger, réfléchir, prendre de la hauteur sur sa marque et ses enjeux. Il s’agit de travailler sur la fondation d’une marque, ses valeurs, son sens pour prendre la parole différemment “le jour d’après” mais également de profiter du temps disponible pour proposer du conseil stratégique, du benchmark, des études qui pourront éclairer sur ce dont le futur serait fait en temps voulu. Ce temps peut être aussi mis à profit pour effectuer des formations sur-mesure à distance et donc de transmettre du savoir et de se nourrir mutuellement.
Julien Casiro, président de Braaxe