« Le communiqué de la direction du groupe annonçant le départ de Nicolas Barré de son poste de directeur de la rédaction des Échos ne peut masquer la réalité qui est celle de son éviction brutale par l’actionnaire (Bernard Arnault, PDG de LVMH ndlr) », a estimé la SDJ des Échos qui a proposé aux journalistes une « grève des signatures » jusqu’à ce vendredi midi. Mardi 21 mars, La Lettre A a affirmé que Nicolas Barré allait être débarqué, ce qui a suscité des inquiétudes sur « l’existence de menaces sur l’indépendance du journal ». La direction du groupe assure qu’il occupera d’autres fonctions en son sein. La SDJ estime que « l’éviction » de Nicolas Barré est « en contradiction avec les garanties d’indépendance négociées âprement au moment du rachat des Échos par LVMH en 2007 »