Exit la sempiternelle question sur les qualités et les défauts. L’idée n’est plus de multiplier les obstacles pour déterminer le candidat qui s’en sort le mieux. « Ce serait d’ailleurs une fâcheuse opération pour l’image de marque de l’entreprise, souligne Flavien Chantrel, responsable du contenu chez Hellowork. L’expérience candidat a vite fait de faire le tour de la toile. »
Plus que les hard skills (les compétences techniques), les recruteurs aiment titiller les candidats sur les soft skills, histoire d’en apprendre davantage sur le comportement du futur collaborateur. « Les questions peuvent ainsi porter sur l’engagement dans une association pour déterminer quelles qualités seront transférables dans le monde de l’entreprise, analyse Didier Simon de Bessac, président du cabinet Alexander Hughes. Ce en quoi vous êtes unique. »
- Des exemples :
Quelle est votre définition de la réussite ?
Que feriez-vous différemment dans votre parcours ?
Que disent de vous vos collègues quand vous êtes absent(e) ?
De quelle manière aimeriez-vous être managé(e) ?
Quel est votre rapport à l’autre ? A l’argent ?
Comment gérez-vous une relation conflictuelle ?
Comment se manifeste votre curiosité ?
Pourquoi souhaitez-vous intégrer l’entreprise ?
« Seul un tiers des candidats s’attaquent à cette dernière question avec le bon angle, déplore Charles Chantala, senior sales director chez Indeed France. La réponse attendue ne porte pas sur les qualités de l’entreprise ou du poste qui ont suscité l’intérêt du candidat, mais bien sur ce que lui, le candidat, peut apporter à la société. »