Automobile
Skoda revient sur le devant de la scène, toujours avec humour, pour communiquer cette fois-ci sur un atout produit : une clé qui mémorise les réglages du conducteur. Toujours accompagnée par son agence Rosapark, le film met en scène un duo de flics américains à côté de la plaque.

Un décor digne du Flic de Beverly Hills, agrémenté d’humour à la Very Bad Cops ou 21 Jump Street pour les plus jeunes, cela donne « Will et Chuck ». Un cocktail détonnant représenté par un duo de flics américains un peu à côté de la plaque. Deux maladroits utilisés comme prétexte pour illustrer la possibilité de mémoriser les réglages des conducteurs sur les voitures Skoda. «Initialement, l’annonceur n’avait pas pour projet de communiquer sur cette offre. Mais puisqu'aucune marque de voiture n’en avait parlé, Skoda nous a fait confiance et a accepté notre brief», explique le concepteur-rédacteur, Julien Perrard.

L’équipe de Rosapark a donc cherché l’idée la plus folle afin de mettre en scène ce film et la réadaptation d’un Starsky et Hutch fantasque faisait sens. «Nous voulions pousser le cliché des policiers à son paroxysme en reprenant les codes du cinéma», avance le directeur artistique Nicolas Hurez. Et qui dit flic, dit Los Angeles. «Le décor s’est imposé de lui-même. Même si au départ, nous avions furtivement pensé à le faire en Europe de l’Est pour son coût moindre, cela aurait demandé trop de travail en termes de reproduction», continue Nicolas Hurez. «L’agence a voyagé en seconde classe, dormi dans un Airbnb pourri pour un résultat plus réaliste», plaisante Julien Perrard. Autre détail qui change la donne, les acteurs. Natifs des États-Unis, ils ont tourné les scènes en anglais afin d’apposer par-dessus en postproduction un doublage légèrement décalé via des voix-off connues du public français. «Une des voix est le doubleur de Bruce Willis, ça rappelle des souvenirs de gosse», précise Julien Perrard. 

Tournage pluvieux, tournage heureux

Après un café et un donut – cliché de tous les policiers américains –, le devoir appelle nos flics au grand cœur. Un fourgon bleu est en fuite, Will et Chuck doivent le courser. Sauf qu’avant de démarrer la voiture, le conducteur tente tant bien que mal de se dépatouiller avec les réglages de son siège. Trente secondes à la fois drôles et caustiques. Une prise de risque humoristique dont Skoda avait déjà fait preuve avec la campagne «Moche dans les 90’s». «Ce film n’a pas pour ambition d’être une suite. La seule ligne directrice est la tonalité», avance le concepteur-rédacteur. Une bouffée d’air frais dans ce morne paysage publicitaire français. En témoigne les retours très positifs de la presse française et internationale reçus par l’agence depuis la sortie du film en décembre.

En revanche, le jour J, la météo n’était pas de leur côté. Sous une pluie battante pendant plus de cinq heures, les équipes ont été obligées de tourner de nouveaux rushes la nuit suivante et de jeter ceux qui avait été faits en pleine journée, au risque de ne pas être raccord. «Tout le monde ne cessait de de nous dire à quel point nous n’avions pas eu de chance, qu’il n’avait pas plu une seule goutte en huit mois», hallucine le directeur artistique. Un aléa qui n’a en rien perturbé la bonne ambiance sur le plateau. Pas étonnant lorsqu’on apprend que le réalisateur lui-même, Jean-Baptiste Saurel, s’est pris au jeu de l’autodérision. En guise de note d’intention, il s'est mis en scène dans la peau d’un policier devant une voiture... 

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