Depuis le projet de loi consistant à tripler la taxe sur l'huile de palme, les médias, par commodité de langage, l'ont étiquetée du nom de la plus célèbre pâte à tartiner.

 

Une réputation au fond du pot. Au-delà des aspects politiques ou des raisons de santé publique affichées, la marque traverse, à n'en pas douter, une crise forte de son image chahutée à l'heure du «Manger cinq fruits et légumes par jour». Nutella, c'est l'histoire de l'arbre qui cache la forêt, une forêt dense qui compte des milliers de produits, dans la composition desquels l'huile de palme entre à des degrés divers.

 

Deux poids, deux mesures. Fin octobre, une loi surtaxant les boissons énergisantes n'a, quant à elle, pas connu le même sort alors qu'elle aurait très bien pu se présenter sous la forme d'une «Taxe Redbull». L'exploit de Félix Baumgartner a peut-être contribué à gommer ce risque.

 

Être une marque emblématique. Nutella subit le double effet Kiss Cool: être une marque emblématique et en subir les conséquences. Avant elle, la marque Karcher se voyait attribuer la fonction de nettoyer les quartiers dits «sensibles», c'est d'ailleurs assez beau un quartier... sensible.

 

Demain, peut-être. D'autres taxes, d'autres évenements viendront piocher dans le bocal des marques phares. Pourquoi pas une «Taxe Kleenex», qu'un gouvernement jetterait aussitôt qu'il l'aurait imaginée? Une «Taxe Iphone», si une étude révèle que les smartphones transforment notre cerveau en citrouille...

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