Smart replay, live, motion, VR… la course aux formats de contenus engageants est lancée. Normal, ces formats fonctionnent mieux, favorisent les interactions avec les publics et correspondent complètement aux nouveaux défis de l’attention. Leur particularité? Ces contenus sont visuels. Du côté des plateformes sociales, Facebook en tête, la vidéo s’impose et deviendra l’unique format, selon Mark Zuckerberg, d’ici à cinq ans. L’expérience a déjà commencé avec la caméra sur Snapchat – changement de «mindset» – et les médias s’emparent de l’espace Discover pour proposer de nouvelles narrations. Le Monde, Cosmopolitan et L’Equipe, notamment, développent leurs formats d’information sur cette plateforme et prouvent que les narrations visuelles sont performantes et inspirantes (Le Monde déclare plus de 2 millions de snapchateurs par mois). Marques corporate, vous aussi, à l’instar des médias dans le Snapchat Discover, emparez-vous pleinement du «bite-sized content»! Cinq conseils pour y arriver:
- Mettre de la data dans ses contenus (Data & Content)
Capter l’attention, c’est connaître les centres d’intérêt de ses publics ainsi que l’offre et la demande d’information autour d’un sujet. Capitalisez sur les connaissances de vos cibles par l’analyse des datas pour travailler vos contenus (choisir le sujet attendu, affiner l’angle, sélectionner les formats adaptés, déterminer les points de contact/diffusion, les influenceurs pertinents et les communautés à adresser). Mesurez également l’efficacité de votre démarche. Quels sont les sujets qui fonctionnent le mieux? Quels formats circulent et se partagent le plus? Quel est le temps des audiences consacré aux contenus? Autant d’enseignements qui vous permettront de faire progresser sensiblement la performance de vos contenus et de réajuster votre stratégie.
- Marketer l’information principale (Content Experience)
Transmettre un message, c’est avoir une proposition de valeur claire. A l’heure du «content shock», l’écologie de l’attention devient un défi à avoir à l’esprit en permanence. Soyez direct, précis et immédiat. C’est un point essentiel, sinon vous risquez de perdre l’attention de vos publics, définitivement. Le premier contact avec votre sujet est donc à soigner particulièrement pour donner de l’efficacité à la «content experience». A défaut, toute l’énergie consacrée à exposer les audiences aux contenus est vaine. D’où l’importance de proposer un visuel attractif, une édition simple et évidente, mais aussi d’annoncer la durée du message (là aussi, les médias sont des modèles inspirants).
- Mélanger les formats (VPTSD Mix)
Réussir le récit de la stratégie, de la recherche et développement, des résultats…, c’est proposer des «stories» embarquées dans une «storyline» cohérente et structurée. Pensez à combiner tous les formats dans un «VPTSD mix» (vidéo, photo, texte, son, design) en scénarisant cela et en proposant une véritable dynamique d’interaction avec vos audiences: format court ou long, partage, conversation, pourquoi pas un jeu…
- Penser mobile et social (Social & mobile content)
Faciliter la distribution de ses contenus et leur circulation en mode «paid/owned/earned», c’est choisir un format adapté aux différentes plateformes et canaux. Créez des contenus qui vont pouvoir circuler facilement et que l’on pourra consommer également sur mobile. C’est exigeant, car il y a une grande variété de formats et cela doit être prévu en amont: par exemple, adoptez le format vertical pour une vidéo et adaptez-vous au temps disponible des audiences.
- «Co-élaborer» vos contenus (Co-Content Creation)
Assurer la visibilité, maximiser l’influence et l’adhésion passe par une implication des parties prenantes. L’«user generated content» faisait légion. Maintenant, n’hésitez plus à concevoir les histoires corporate en associant vos partenaires, collaborateurs, parties prenantes impliquées dans le sujet. La «co-élaboration», c’est une tendance qui monte. Là aussi, Snapchat propose désormais à ses utilisateurs la coécriture des histoires.
Pertinents, engageants, combinés et «social ready» sont donc les «key words» des programmes de contenus, y compris corporate. Les logiques affinitaires, qui prennent en compte les publics et les carrefours d’audience, sont donc nécessaires, mais l’on ne doit pas en oublier la cohérence et l’image véhiculée par l’entreprise ni le message à faire passer.
Alors, prêt à «swiper»?