Le 9 janvier 2007, Steve Jobs présente le premier iPhone. Avec son interface multitouch, nos doigts se familiarisent avec l'écran « pinch to zoom », c’est l’avènement du smartphone... 1 milliard d'exemplaires et 15 modèles plus tard, et en dépit d’une concurrence soutenue entre les constructeurs, la marque à la pomme reste la marque préférée des technophiles. Le vieux continent lui, choisira le coréen Samsung.
10 ans plus tard, c'est l'ère du tout mobile. Le haut débit se généralise, la connectique est fluide, les écrans au sein du foyer se multiplient. Au téléviseur et desktop, la tablette tactile s’invite désormais au pied du sapin, au côté du smartphone devenu le compagnon de vie.
Youtube et la catch up tv entrent alors dans notre quotidien, nous abreuvant de contenus toujours plus riches. Les plateformes sociales affichent une santé « insolente », Facebook dépasse en 2012 le seuil du milliard d’utilisateurs, et la naissance de Snapchat en 2011 séduit les Millennials.
La publicité mobile affiche un champ des possibles vertigineux. Si les annonceurs captent aujourd’hui difficilement des cibles de plus en plus volatiles, les marques mesurent en revanche toutes les opportunités que ces mises en relation avec les consommateurs représentent, et redoublent d’inventivité pour nourrir cette fragile relation.
Alors que plus de 26 millions de Français sont passés au « mobile first » en 2016, les enjeux business mobile to store et m-commerce sont de taille. Si les formats publicitaires suivent le rythme, et que les agences de création ont su s’adapter à ce nouveau territoire d’expression, il reste à maintenir l’appétence pour ces messages publicitaires.
Le Mobile Word Congress à Barcelone donne le ton pour les prochaines années. Avec la 5G annoncée pour un débit toujours plus rapide, et l’intelligence artificielle, ce super assistant personnel, on n’est pas prêt de lâcher son mobile