Édito

Stratégies n’a pas peur du scandale ! Dans ce numéro spécial, et dernier magazine de la saison, nous consacrons plus de 30 pages à ce thème. Il faut dire que le scandale est partout. Il y a quelques jours, le cimentier Lafarge était mis en examen pour « complicité de crime contre l’humanité », dans l’enquête sur le financement du terrorisme en Syrie. Une première pour une personne morale… et une marque. Autres affaires retentissantes ces derniers mois : Cambridge Analytica/Facebook, et surtout Martin Sorrell. La chute précipitée du CEO de WPP a marqué les esprits. En ligne aussi, le bad buzz est omniprésent : à la vitesse d’un tweet, une affaire chasse l’autre et cela aboutit à la « gate-ification de l’info ». En publicité, la provocation a été longtemps un ressort efficace : Benetton, Babette, Gucci... Un filon épuisé ? « Le scandale ne peut pas être une fin en soi… Les marques qui en ont fait leur fonds de commerce, ont toutes fini par s’essouffler… », explique un expert. En com, le scandale est aussi un business pour les agences spécialisées en gestion de crise. Une activité exercée par Anne Hommel, fondatrice de Majorelle et Stéphane Fouks, vice-président d’Havas. Par ailleurs, si le magazine Stratégies entame aujourd’hui sa pause estivale et reviendra le 30 août, nos newsletters s’arrêteront, pour leur part, le 27 juillet et reprendront le 21 août. Vous pourrez nous retrouver bien sûr, durant cette période, sur le web… Je vous souhaite un excellent été !

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