La publicité n'a pas la cote; pis, son image se dégrade. C'est ce qui ressort de l'étude réalisée par l'institut TNS Sofres à l'occasion des prochains Phénix de l'Union des annonceurs, dont nous publions les résultats en avant-première dans ce numéro (lire en page 8). Pour une part croissante des Français, la publicité est vécue comme une gêne. C'est gênant.

On ne découvre certes pas le phénomène aujourd'hui. Plus récent est le fait que les nouvelles technologies n'améliorent pas la situation. Au contraire, même, le sentiment d'intrusion publicitaire grandit.

La qualité plus que la quantité

Que celui qui n'a pas pesté contre un tunnel publicitaire à la télévision, contre un «pop up» surgissant sur son écran d'ordinateur, contre un message commercial non sollicité encombrant sa messagerie électronique, contre une forêt de panneaux publicitaires, etc., que celui-là lève le doigt...

Bien sûr, les Français ne sont pas véritablement contre la publicité, ou alors, très minoritairement. Son rôle et son efficacité sont reconnus, y compris dans l'enquête de TNS Sofres dont nous rendons compte cette semaine.

Face au sentiment de trop-plein qu'expriment à leur manière les membres du collectif des Déboulonneurs (dont le procès au tribunal correctionnel de Paris pour avoir barbouillé des panneaux publicitaires sur les Champs-Élysées en 2008 reprend vendredi 19 mars), les marques et leurs conseils n'ont d'autre issue que de miser sur la qualité. La qualité de la stratégie, la qualité de la création, la qualité du plan médias. La bonne pub aidera à faire passer la pub.

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