Plus de simplification, de libéralisation et d’indépendance dans le monde de la communication. C’est sur ce triptyque que repose une partie du programme d'Emmanuel Macron, nouveau président de la République, élu dimanche 7 mai. Mesure phare et toujours d’actualité lors des changements à la tête de l'Etat, le rôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel dans l’élection des dirigeants des groupes audiovisuels est tranché. Pour Emmanuel Macron, le renforcement de l’indépendance est à l’ordre du jour, avec un projet de nomination des patrons par les conseils d’administration «après appel public à candidatures».
Toujours concernant l’audiovisuel public, il prévoit une simplification de la réglementation en matière de publicité et de financement. Pour cela, il entend mener des réflexions concernant la place du parrainage, du placement de produit ou des secteurs interdits, en termes publicitaires, pour donner un peu d’oxygène au marché.
L'indépendance éditoriale est également à l'ordre du jour, avec un programme visant à «assurer le pluralisme et la liberté» de la presse. Dans ce contexte, un chantier s’ouvre sur un nouveau statut de l’entreprise de presse, calqué sur le modèle anglo-saxon, pour plus d’indépendance économique.
Le numérique reste une priorité pour le président. Tout en luttant contre le piratage et en maintenant l'Hadopi, il est favorable à un «Netflix européen» permettant de mieux exposer les films et les séries du continent. L’Europe du numérique est en marche.