Quand on devient chief digital officer (CDO) ou chief marketing officer (CMO), il n’y a plus le choix : il ne suffit pas de faire rayonner les produits de sa marque, il faut soi-même devenir une référence dans son domaine et le faire savoir.
Être un as de la publication sur LinkedIn, un expert de l’utilisation de TikTok comme l’ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, ou un pro des posts sur Twitter ou… Quand on devient chief digital officer (CDO) ou chief marketing officer (CMO), il n’y a plus le choix : il ne suffit pas de faire rayonner les produits de sa marque, il faut soi-même devenir une référence dans son domaine et le faire savoir. « Que l’on soit CDO, CMO ou même DRH, c’est devenu un must have, et cela fait partie de l’employabilité d’une personne. C’est le rôle d’ambassadeur de l’entreprise. Ne pas le jouer, c’est presque en train de devenir une faute professionnelle, assure Marion Darrieutort, fondatrice de The Arcane. On constate une émulation dans les boards. Les CEO travaillent leur influence depuis plusieurs années, et toute l’équipe leur emboîte le pas. » Le personal branding se formalise, devient plus stratégique. Cela devient même une compétence clé de ces postes de direction. Pour la première fois, Stratégies publie avec Meltwater un classement des CMO/CDO les plus influents parmi les entreprises du CAC 40 et les licornes françaises, qui combine les réseaux sociaux et leurs retombées médiatiques. Élodie Perthuisot (Carrefour) domine le classement à la fois du côté des retombées média et sociales, devant Hervé Kozar (Air France) et Geoffrey Vion (ContentSquare).