Ils font partie de l’incubateur de jeunes talents de l’agence, véritable booster de carrière. Cette pépinière, dirigée par Gurvan Prioul et Nathanael Rouas, les a envoyés pour participer au Hack for Good. Si Cloé est un peu plus positionnée sur la rédaction et William sur la direction artistique, en réalité, leur processus créatif est très proche. Ils se sont rencontrés à Sup de Pub, où ils avaient déjà eu l’occasion de travailler ensemble. Récemment, ils ont travaillé sur un projet pour une ONG, lequel a confirmé leur intérêt pour l’univers «charity». Un univers auquel William est particulièrement sensibilisé, car il a réalisé, en tant que photographe, des reportages dans des pays en guerre ou en proie à des crises humanitaires. De son côté, Cloé est fan de séries et de jeux vidéos. Ils parviennent à croiser leurs passions respectives dans la création. «La marge de manœuvre est plus grande quand on travaille pour une association que sur une campagne de marque, car elles sont généralement plus ouvertes. Elles sont en attente d’un impact fort. Compte tenu que les budgets limités, c’est souvent un vrai défi», confient-ils.
Une campagne pour Amnesty International, bien que pas récente, les a touchés. Il s’agissait de donner un drapeau aux réfugiés, de la couleur de leurs gilets de sauvetage. «C’était un moyen efficace de faire exister, aux yeux du monde entier, des gens qui n’ont plus de patrie. Pour sensibiliser les gens, la façon dont on utilise les différents supports (presse, affichage, TV, réseaux sociaux, street marketing…) est déterminante», analysent Cloé et William. A la veille de la compétition, ils sont excités à l’idée de rencontrer les autres équipes et de s’intéresser au thème du harcèlement scolaire.