Depuis la première mèche, allumée via un article paru dans Le Point dénonçant l'exploitation par Alexis Corbière et Raquel Garrido d’une femme de ménage sans papiers, une séquence inquiétante pour les médias rythme l'actualité.
Serait-ce la loi des séries ? C’est en tout cas une séquence inquiétante pour les médias qui rythme l’actualité. La première mèche a été allumée via un article paru dans Le Point, dénonçant l'exploitation par Alexis Corbière et Raquel Garrido d’une femme de ménage sans papiers. De quoi faire du couple les Thénardier du moment. Problème : tout est bidonné et, comme souvent, aucune précaution n’a été prise par la plupart des autres médias avant de relayer l’infox. Plus grave encore, il apparaît après recherches que l’auteur est un récidiviste. Un tel raté fait tache. Mais c’était sans compter sur le témoignage de Julien Fomenta Rosat. Auteur de révélations quant aux pratiques de désinformation d’Avisa Partners, ce rédacteur a cédé aux sirènes du système. Devenu « journaliste fantôme » au service des lobbies économiques et politiques, il produit en quelques années près de 600 articles, régulièrement dissimulé derrière des pseudonymes. Tantôt consultant en économie, ex-infirmière cadre, professeur ou juriste spécialisé, le jeune homme voit ses écrits factices échouer sur des sites spécialisés et les blogs de médias reconnus (Mediapart, Huffington Post, Les Échos…). Jusqu'à la goutte de trop, qui le convainc de tout déballer. Autant dire que le mouvement de grève de l’audiovisuel public lancé après la suppression annoncée de la redevance, n’a rien d’un caprice. La profession est malade et doit se soigner.
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