L'offre de la plateforme, pour huit rencontres par journée de championnat pour 400 millions d'euros, a été entérinée lors d'un conseil d'administration de la LFP jeudi 25 juillet. En revanche, la ligue continue de discuter celle de beIN Sports.
A trois semaines de la reprise du championnat de Ligue 1, le dossier brûlant des droits TV joue les prolongations. Le conseil d'administration de la LFP consacré aux droits TV de la L1, a entériné jeudi 25 juillet l'offre de la plateforme DAZN. La plateforme britannique de streaming sportif obtient huit matches sur neuf pour un montant de 400 millions d'euros annuels en moyenne, lors des cinq prochaines saisons avec une clause de sortie prévue au bout de deux ans si le seuil de 1,5 million d'abonnés n'est pas atteint, a appris l'AFP, confirmant une information du journal L'Equipe.
En revanche, sans être rejetée, l'offre de la chaine qatarienne beIN Sports de 100 millions sur cinq ans pour la dernière affiche n'a pas encore été acceptée par le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel, même si « ça va le faire » tente de positiver une source au sein du CA. Sur les 100 millions d'euros, l'offre de beIN Sports prévoit le versement de droits télé à hauteur de 80% et un second apport de 20%, amené par des sponsors qataris en faveur des clubs.
« Tous les clubs sont d'accord, mais il nous reste à finaliser comment on intègre le sponsoring: c'est purement technique », explique encore cette même source proche des négociations.
Le CA de la Ligue discute encore de la répartition entre les clubs des droits internationaux, dont beIN a acquis une partie, à hauteur de 70 millions d'euros par saison. Mais la chaine qatarienne a fait savoir à la LFP que son offre ne bougerait plus, arguant qu'elle a investi dans les droits internationaux, dans la Ligue 2 dont elle possède les droits pour 40 millions d'euros par an, et à travers l'offre de la dernière affiche de Ligue 1.
Le championnat de France reprend le week-end des 17 et 18 août prochain.