Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), lancé fin 2019 pour servir de médiateur entre le public, les médias et les rédactions, a dressé un premier bilan après dix mois d'exercice. Il a recensé 115 demandes portant sur 77 actes journalistiques différents. Neuf avis ont déjà été rendus, trois autres suivront bientôt, et huit autres cas, jugés recevables, sont en cours d'examen. Ces débuts «montrent qu'on n'est pas des censeurs, ni a priori ni a posteriori, on a une parole qui devient petit à petit crédible», a estimé Patrick Eveno, le président du CDJM, interrogé par l'AFP. L'instance, qui vit pour l'instant des cotisations de ses membres, vient par ailleurs de lancer une campagne de financement participatif sur le site HelloAsso.
![Concernant les défis auxquels ils font face, les journalistes français priorisent le maintien de la crédibilité de leur média comme source d’information fiable et la lutte contre les « fake news ».](/sites/default/files/styles/article_teaser/public/media/images/swyp/LQ3465278C/nick-morrison-FHnnjk1Yj7Y-unsplash.jpg?h=79fc5caa&itok=zjtUpNii&m=1721658594)