Jamais les Français n’ont autant parlé de santé que depuis le début de la crise sanitaire. C’est pour réaffirmer sa place et son rôle dans le quotidien des gens que le site Doctissimo.fr, entré dans le giron du groupe TF1 il y a deux ans, vient d’inaugurer une nouvelle identité de marque. Conçue par l’agence Carré Noir, celle-ci se traduit notamment par une refonte graphique et une réorganisation de la marque autour de trois grandes thématiques : la santé, la famille et le bien-être. « Les Français accordent une place croissante à la santé et cette tendance a été exacerbée par le Covid. Nous avions besoin de repréciser et de réaffirmer notre rôle », explique Nicolas Salado, directeur de Doctissimo.
Un directeur médical dédié aux forums
C’est sur l’expertise médicale que le site créé il y a tout juste vingt ans entend bien faire la différence. Pour l’occasion, il a étoffé et élargi son comité médical à 30 experts (15 auparavant), et confié sa direction à Gérald Kierzek, médecin urgentiste à Paris et consultant santé du groupe TF1. « L’expertise médicale est notre pré-requis éditorial. Il faut qu’elle soit visible et comprise », insiste Nicolas Salado. Un directeur médical dédié aux forums a également été recruté, en plus des deux community managers et de l’équipe d’animateurs qui veillent sur les espaces de discussion. Ceux-ci ne représentent d’ailleurs plus que 10 % de l’audience du site (12,2 millions de visiteurs uniques en tout en juin, selon Médiamétrie, en baisse de 17 % sur un an). « Dans les mois qui viennent, nous voulons proposer sur les forums un endroit totalement sécurisé et expert pour les communautés de patients », avance Nicolas Salado, qui reconnaît que « certains fils de discussion auront moins leur place ». Une émission mensuelle produite par Vertical Station, #Doctistories, va également être lancée ces prochaines semaines sur les réseaux sociaux. Celle-ci réunira en plateau des experts du comité médical de Doctissimo et des patients experts. « Le sujet des fake news est aussi stratégique pour nous en tant que média santé », ajoute Nicolas Salado, qui dit réfléchir à des formats de fact-checking.
