El-Gattous (chat, en dialecte rural tunisien) servira de «griffes contre toute tentative de retour à la répression», selon le fondateur de cet hebdomadaire satirique, le blogueur Slim Boukhdir qui s'était opposé au régime de l'ex-président Ben Ali jusqu'en prison. Face au succès des trois premiers numéros tirés à 10 000 exemplaires, il compte augmenter le tirage de ce quatre-pages noir, blanc et bleu composé d'articles courts et de caricatures. Le ministère de l'Intérieur tunisien a délivré 142 autorisations de publications (quotidiens, hebdomadaires et mensuels) depuis le début de la révolution il y a neuf mois.