télévision
La communication autour de l’extinction de l’analogique entre dans sa dernière ligne droite et s’adapte à de nouvelles contraintes.

Le calendrier s'accélère concernant l'extinction du signal analogique hertzien. En 2010, dix régions ont basculé dans le tout-numérique. Au premier trimestre 2011, ce seront six autres, puis quatre avant l'été. Il restera alors trois régions à gérer avant le 30 novembre. Cette nuit-là sera coupé le dernier émetteur analogique en France, sans doute celui du pic du Midi, dans les Pyrénées.

Le challenge est important pour le groupement d'intérêt public (GIP) France télé numérique«Nous allons attaquer de grands centres urbains, comme Paris, Lyon ou Marseille, explique Louis de Broissia, président du GIP. Cela implique des ajustements de notre communication.» Paris bénéficiera d'une campagne d'affichage en complément du dispositif classique (télévision, presse locale et radio), réalisée par BDDP & Fils. «Nous ciblerons aussi plus précisément les syndics et les bailleurs en raison d'un habitat collectif plus important», précise Olivier Gérolami, directeur général du GIP.

100 millions d'euros

De même, de nouveaux réseaux associatifs sont mis sur pied pour toucher les personnes âgées isolées, plus nombreuses en villes qu'à la campagne. Toutefois, dans les zones qui ont déjà basculé, seuls 4% à 7% des foyers restent encore dépendants de l'analogique un mois avant l'extinction du signal. Fort de son expérience, le GIP a modifié sa communication: «Dix jours avant l'extinction du signal, nous accentuons la pression sur l'information concernant la nécessité de relancer une mémorisation automatique des canaux», indique Olivier Gérolami. Au total, la campagne globale, qui inclut les frais de structure du GIP, la publicité, les relations presse et le centre d'appels, s'élèvera à 100 millions d'euros, financés à moitié par les chaînes.

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