Alors que Celio vient d’annoncer le relancement de la marque féminine Camaïeu, David Hermelin, directeur de la marque de vêtements pour hommes, explique sa stratégie de partenariats avec des influenceurs et des sportifs.
Celio a annoncé récemment son partenariat avec le joueur de tennis Adrian Mannarino, après Benoît Paire. Pourquoi est-ce important de vous associer à cet univers ?
Il y a trois ans, sous l’impulsion de notre président Sébastien Bismuth, nous avons développé une nouvelle plateforme de marque, “Be normal”. Elle s’adresse à tous les hommes de façon inclusive et transgénérationnelle, aux antipodes de la pression de l’apparence. On parle à l’imaginaire des hommes normaux et le tennis en fait partie. Benoît Paire est une personnalité attachante, sans filtre, et quand on a appris qu’il n’avait plus de sponsor on a tout de suite saisi l’opportunité. Même chose pour Adrian Mannarino qui est un des meilleurs joueurs français mais qui n’est pas vraiment connu pour son style vestimentaire.
Que vous apportent ces ambassadeurs ?
Ils nous amènent sur de nouveaux terrains, nous permettent de développer de nouveaux produits comme des t-shirts anti-transpirants, des matières légères mais confortables pour jouer au tennis. Nous allons aussi sur la co-création, par exemple un polo avec Benoît Paire. Sur un secteur textile fragilisé, on se positionne comme le partenaire de l’équipement des hommes, avec de bons produits essentiels et pratiques, soutenus par une communication forte. Les licences et les partenariats nous nourrissent sur d’autres univers.
Comment abordez-vous l’influence marketing ?
Pour la deuxième année, nous avons travaillé avec GMK, le plus gros influenceur automobile français avec 4,6 millions de followers sur Instagram. Nous avons organisé un concours pour faire gagner une Audi RS6. L’année dernière, cela nous a permis de gagner 800 000 followers en une semaine, et de passer de 200 000 à près d'un million d’abonnés sur Instagram. Nous sommes encore peu présents sur Tik Tok, mais nous communiquons sur Facebook pour informer sur l'actualité de la marque, et nous sommes très suivis sur X autour de nos licences.
Quelles sont-elles ?
Notre objectif étant de toucher toutes les passions des hommes, nous avons un panel très large d'ayant droits et licenciés avec qui nous travaillons sur différents domaines : manga/animé (One Piece, Naruto, Dragon Ball), sport (UFC, NBA), pop culture (Simpson, Rick & Morty), Marvel, etc.
Travaillez-vous avec une agence pour votre stratégie digitale ?
Nous n’avons pas d’agence attitrée pour nos réseaux sociaux. Nous faisons tout en interne, avec une équipe de trois personnes. Nous avons travaillé avec Buzzman sur la plateforme de marque “Be normal", ensuite nous avons collaboré avec plusieurs agences de manière occasionnelle pour nos campagnes de communication mais une grande partie du travail idéatif et opérationnel reste en interne.