Hors journaux télévisés, les JO 2024 seront diffusés en permanence sur les chaînes France 2 et France 3, a annoncé le patron des sports de France Télévisions mercredi 22 novembre au festival Médias en Seine.
Les Jeux olympiques 2024 à Paris (26 juillet- 11 août) occuperont la quasi-totalité du temps d’antenne de France 2 et France 3, laissant seulement la place aux JT d’information et aux émissions religieuses du dimanche matin, a annoncé le patron des sports de France Télévisions mercredi 22 novembre.
« On va faire quelque chose d’inédit, on se le doit », a expliqué Laurent-Eric Le Lay, le directeur des sports de France Télé, diffuseur officiel des JO, lors d’une conférence au festival Médias en Seine à Paris. « On va privatiser France 2 et France 3 pour les Jeux. En gros, on s’est dit que les Jeux à Paris, ça ne s’était jamais vu, en tout cas, la télé n’existait pas il y a 100 ans » donc « autant les exposer au maximum », a fait valoir le dirigeant, alors que les derniers jeux d’été organisés en France remontent à 1924.
« Toute la journée, vous aurez la diffusion des jeux sur France 2 », notamment la natation et l’athlétisme en soirée, sur France 3 pour les sports d’équipe, « et sur une troisième chaîne » sur la plateforme France.tv pour les sports « jeunes, urbains », comme l’escalade ou le breaking. Pendant les JT, diffusés normalement, les téléspectateurs pourront en outre basculer sur France 4, a précisé le directeur des sports de France Télé. De manière plus générale, tous les médias commencent à se mettre en ordre de bataille pour couvrir l’événement.
Des dispositifs inédits
Radio France disposera elle aussi de sa « chaîne olympique », avec « franceinfo qui basculera » sur ce thème dominant de l’actualité française « dès le 26 juillet », a souligné Nathalie Iannetta, la directrice des sports du groupe. Même France Inter s’y mettra avec une émission quotidienne de sport, « ce qui n’est jamais arrivé », s’est-elle félicitée. « On a un dispositif extrêmement ambitieux, un peu vertigineux parce que l’ADN de Radio France n’a pas été le sport de manière ancestrale. Il s’agit d’inoculer de nouveaux virus et je suis très contagieuse », a plaisanté Nathalie Iannetta.
Celle qui est à la tête d’une rédaction sport de 15 personnes se réjouit d’ores et déjà d’avoir reçu les candidatures de 90 journalistes du groupe souhaitant les rejoindre pour les JO. De même, « plus de 100 personnes se sont portées volontaires » au Parisien, dont le service des sports compte une trentaine de personnes, a abondé sa directrice générale, Sophie Gourmelen, constatant un « engouement fort ».