La marque automobile de luxe, reconnaissable par son logo au cheval cabré, a affiché un bénéfice net de 206 millions d'euros au deuxième trimestre 2021, largement au-dessus des 9 millions d'euros enregistrés un an auparavant au plus fort de la pandémie. Ce résultat, publié lundi 2 août, dépasse légèrement le consensus des analystes établi par Factset.
2685 voitures livrées entre avril et juin
Ferrari a livré au total 2685 bolides dans le monde entre avril et juin, en hausse de 93% comparé à la même période de 2020 et de 0,5% par rapport à 2019, avant la pandémie. Parallèlement, le groupe a vu son chiffre d'affaires grimper de 81% à 1,03 milliard d'euros. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a triplé, à 386 millions d'euros, et s'est accru de 23% par rapport au deuxième trimestre de 2019. « Cet excellent deuxième trimestre confirme la force de Ferrari et son modèle économique inégalé », a commenté le président de Ferrari, John Elkann, cité dans le communiqué.
Pour l'ensemble de l'année 2021, le constructeur a revu à la hausse son objectif de flux de trésorerie, tablant désormais sur environ 450 millions d'euros contre 350 millions auparavant. Ferrari a confirmé sa prévision de recettes qu'il compte porter à 4,3 milliards d'euros, à condition que ses activités de production ne soient pas de nouveau affectées par de nouvelles mesures de confinement.
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En 2020, Ferrari avait livré 9119 bolides dans le monde, en baisse de 10% en raison d'une suspension temporaire de sa production due à la pandémie de coronavirus.
L'Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le principal marché de Ferrari au deuxième trimestre 2021, avec 1337 véhicules livrés, en hausse de 89%. Les livraisons ont bondi de 70% sur le continent américain et ont sextuplé en région Chine-Hong Kong-Taïwan.
Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont été multipliés par deux à 881 millions d'euros sur le trimestre.
Les recettes liées à la sponsorisation et à la marque, qui avaient pâti l'an dernier de la réduction des compétitions en Formule 1, ont progressé de 10,6% à 91 millions d'euros.
À partir du 1er septembre, un expert des puces électroniques, Benedetto Vigna, prendra le volant du groupe, succédant à M. Elkann qui avait assuré l'intérim après la démission de Louis Camilleri en décembre 2020.