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Google a annoncé dans un billet de blog qu’après la suppression des cookies tiers, aucun «identificateur alternatif» ne sera toléré dans ses solutions : «Nous ne construirons pas d'identificateurs alternatifs pour pister les individus quand ils surfent sur la Toile, et nous ne les utiliserons pas non plus dans nos produits». Une nouvelle bombe ? Des solutions comme des graphs d’identifiants basés sur des adresses mail «anonymisées» (e-mail hashing) par exemple, pourraient ne pas être acceptées sur les SSP de Google. «Nous ne pensons pas que ces solutions répondent aux attentes des internautes concernant la vie privée», insiste le géant. Il annonce en plus mettre sa propre solution d’alternative au cookie tiers, la Privacy Sandbox, en test avec des annonceurs au cours du deuxième trimestre. Un camouflet caché à tout le groupe de travail du W3C, qui réunit bon nombre d’acteurs de l’adtech et des éditeurs, avec qui il travaille depuis plusieurs mois, pour justement, créer une alternative commune… «Mais le principal problème derrière cette annonce, c’est que Google présente sa solution de "cohorte" comme une solution garante du respect de la vie privée, alors qu’elle en est l’exacte opposée», estime Mathieu Roche, CEO et cofondateur d'ID5. Elle continue de cibler et de tracer les utilisateurs, sans aucune transparence ni aucun contrôle, et interdit aux utilisateurs de gérer leurs données et d’accorder leur consentement aux marques en qui ils ont confiance.» Quoi qu’il en soit, le marché commence à temporiser. «N’a de l’importance que ce à quoi on accorde de l’importance. Il n’y a pas que Google dans la vie, et d’autres solutions que Google permettent un très bon mix média», affirme un autre acteur du marché.

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