Elle arrive la guerre ! Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres lui-même, en a parlé dans un cri d’alarme en ouverture de la COP25 à Madrid. « Voulons-nous vraiment rester dans l’histoire comme la génération qui a fait l’autruche et qui flanaît pendant que le monde brûlait ? » Le mot est lâché : il ne parle pas d’états, de politiques, de nation, de civilisation… Non, il parle de génération. Voilà la coupable ! Le monde va entrer en guerre : la guerre des générations. Une tranche d’âge face à toutes les autres. Climat, réforme des retraites, dettes… C’est toujours à la génération d’après de régler le problème. Et qu’elle ferme bien la porte en sortant. Seul hic : la génération d’après est déjà là. « OK Boomer ? » ! Ce ne sera pas facile de bien s’entendre. Vu d’en bas, les vieux chnoques du dessus ne font rien qu’à sauver leurs acquis, vu d’en haut, la génération d’en bas est une petite sotte qui ne connaît rien à la vie. Apprenons à se comprendre, à se tenir mutuellement le crachoir et le bavoir. Qui sait, peut-être que les jeunes peuvent apprendre à poser les problèmes, et les vieux à changer leurs points de vue ? « Je crois en la jeunesse », a clamé Antonio Guterres pour finir son discours. C’est un premier geste. Mais n’allons pas croire qu’il est tiré d’affaire. On a encore besoin de lui !

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