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Ce matin, c'est le coup d’envoi du Black Friday, cette opération promotionnelle importée par Amazon, qui fait le bonheur des e-commerçants, mais aussi des spécialistes de la pub digitale, du référencement, ou de l’acquisition de trafic. Mais cette année, l'opération commence à se fissurer, accusée de promouvoir la surconsommation. Une commission de députés qui travaillait sur le gaspillage a voté le 26 novembre un amendement visant à interdire la publicité et les promotions pour le Black Friday. Hier 25 novembre, c’est l’UFC Que Choisir qui diffusait une étude réalisée en 2018, estimant que sur la high-tech et l’électroménager, seuls 5 à 10% des produits étaient réellement 5 à 10% moins chers. En augmentant le prix de référence, les sites affichent des promos plus grandes. Pire, selon Grégory Caret, directeur de l'observatoire de la consommation «pour la plupart des produits, le prix avant, pendant et après est le même.» Moins contrôlé que les soldes, le Black Friday laisse de grandes latitudes aux commerçants. Une étude menée par Which, l’équivalent britannique de l’UFC Que Choisir, arrive aux mêmes conclusions. De plus, différentes marques s’engagent contre le Black Friday, comme la Camif, qui ferme son site e-commerce ou les enseignes (Altermundi, Emmaüs France, Envie...) qui s’engagent dans le Green Friday. En outre, des associations écologistes ont annoncé organiser des opérations contre cette journée. Déjà jeudi 28 novembre, un entrepôt Amazon a été bloqué en France.

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