Sponsoring
Aussitôt annoncé, aussitôt retiré. Suite au récent partenariat entre le Comité international olympique (CIO) et Airbnb en prévision des JO de Paris 2024, les hôteliers français expriment leur mécontentement en se retirant de l'événement.

Les hôteliers français réunis en congrès ont annoncé mercredi 20 novembre «suspendre leur participation» à l'organisation des Jeux olympiques 2024 pour protester contre le partenariat noué par le Comité international olympique (CIO) avec la plateforme Airbnb. «La plateforme rechigne à transmettre la taxe de séjour avec des adresses claires et des contribuables identifiés comme la loi l'y oblige, à compter du 1er janvier», a expliqué Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), en marge du 67e Congrès de l'organisation qui se tient à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).

Les membres avaient auparavant dénoncé un partenariat «totalement irrespectueux envers les professionnels de l'hôtellerie» très impliqués dans la phase préparatoire de Paris 2024. 

«Accueil plus local»

L'arrivée du géant de la location de logements entre particuliers parmi les principaux sponsors du Comité international olympique (CIO) a suscité la polémique. Mais Airbnb avait estimé que «cet accord historique vise à permettre aux villes hôtes d'accueillir les Jeux de manière plus locale, authentique et durable». Rappelant avoir déjà soutenu les Jeux olympiques de Rio 2016 et les Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 en tant que sponsor national, la plateforme affirme que ses «valeurs sont en phase avec celles du mouvement olympique».

Ce contrat qui court jusqu'en 2028, évalué par des médias spécialisés à environ 500 millions de dollars (450 millions d'euros), permettra à la plateforme d'afficher sa marque aux abords des sites de compétition à Paris.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.

Lire aussi :