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Vainqueur du Vendée Globe, le skipper François Gabart porte les valeurs de solidarité de la Macif, mais n’en sera pas son icône publicitaire. Priorité à l’interne et au collectif.

«Le risque, c'est de la gestion permanente. A la Macif, on sait gérer les risques et je me retrouve bien avec eux là-dessus.» François Gabart, vainqueur du Vendée Globe, a accompli le sans-faute en mer comme sur terre. Dimanche 27 janvier, aux Sables-d'Olonne (Vendée), où était jugée l'arrivée de la course autour du monde, sur le podium et devant des milliers de spectateurs, le jeune skipper qui vient de mettre pied à terre n'oublie pas de louer son sponsor. Un pas derrière lui, dans son ciré vert anis aux couleurs de la marque, Gérard Andreck, le président de la Macif savoure.

 

Victoire sportive et médiatique

«François Gabart est clairement devenu notre icône, confie le patron de la Macif. Il porte des valeurs humaines qui collent parfaitement avec l'esprit de l'entreprise, et en interne, sa cote est extraordinaire auprès des collaborateurs.» Avec son skipper, la mutuelle d'assurance, qui investit 2 millions d'euros annuel dans la voile, fait coup double: victoire sportive et médiatique.

Pour autant, François Gabart n'aura droit à aucun programme de starification de la part de son sponsor. Le skipper doit s'intégrer dans une communication centrée autour de la solidarité, pas de l'individualité. Macif limitera donc son discours externe à la simple et traditionnelle publicité de remerciement.

Malgré tout, le programme du skipper sera chargé. Dès février, après quelques jours de repos mérités, le navigateur rendra visite aux 11 sites de la mutuelle en France. Il reprendra ensuite la mer cet été pour disputer la Fastnet, puis la Transat Jacques-Vabre à l'automne.

«Au-delà de la notoriété, ce partenariat était dirigé vers l'interne et les relations publics autour de nos actions sur la santé et la prévention en mer», assure Gérard Andreck. Deux objectifs soutenus par les quelque 21 000 retombées médias dont a bénéficié la Macif.

 

(encadré)

 

Banque populaire, 2e aussi pour la communication

Deuxième, à un peu plus de 3 heures du vainqueur, Banque populaire et son skipper Armel Le Cleac'h, dégaine aussi après la Macif pour communiquer. La banque a publié des pages de publicité les jours suivant l'événement. «Nous profitons d'abord des retombées médias des premiers jours, puis nous prenons la parole, explique Thierry Bouvard, le directeur du sponsoring. Il s'agit de raccrocher la marque à l'exploit, mais pas sur l'instant.» Banque populaire va ensuite inviter son navigateur à faire la tournée de ses caisses régionales... après une quinzaine de jours de repos, tout de même.

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